200324 Communiqué de presse Protection de l'Enfance et COVID19.pdf


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3. Accueil et scolarisation des enfants des professionnels de la protection de l’enfance
Depuis lundi, les professionnels exerçant dans les établissements et services départementaux, publics
et associatifs de protection de l’enfance et de protection maternelle et infantile font partie des
professionnels désignés prioritaires pour bénéficier de la garde d’enfants, de l’accès aux écoles et
collèges, de l’accueil en crèche et de la scolarisation de leurs enfants. La consigne a été reçue via
courrier électronique dimanche par l’ensemble des recteurs et rectrices d’académie pour prise d’effet
dès hier lundi.
Cette décision, concertée avec le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer et mise en
place en lien avec Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Solidarités et de la Santé,
confirme l’engagement du gouvernement à maintenir l’activité dans les structures du secteur de la
protection de l’enfance et garantir ainsi la sécurité et la qualité de l’accompagnement des enfants
protégés dans cette période particulière.
4. Mise à l’abri et prise en charge des mineurs et jeunes majeurs non accompagnés
Parmi les mesures d’urgence adoptées ce weekend à l’Assemblée nationale, les députés ont voté
l’interdiction de sortie des dispositifs de l’Aide sociale à l’enfance de chaque enfant atteignant sa
majorité durant la période de crise du Covid-19.
Les débats ont également permis de réaffirmer que tout jeune évalué mineur ou majeur sera mis à l’abri,
soit par une prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance, soit via un hébergement d’urgence, durant
cette même période de crise exceptionnelle.
5. Continuité du service 119
Les mesures de confinement, indispensables à l’endiguement de l’épidémie de COVID 19, exposent
les mineurs aux violences intrafamiliales et conjugales de façon plus importante.
Dans ce contexte, les possibilités de s’extraire de ces situations par le biais de l’école et des activités
extrascolaires ou de se confier à un tiers sont limitées. Pour tout cas de danger grave et immédiat, avec
nécessité d’une intervention sur place, il convient de contacter les services de première urgence : les
services de police ou de gendarmerie (17 ou 112), les pompiers (18 ou 112) ou le Samu (15). Ces
services restent mobilisés pour ces situations d’urgence.
Le 119, numéro d’appel pour l’enfance en danger, continue à être joignable 24/24 et 7jr/7 ; les appels
d’enfants restent prioritaires. L’ensemble des écoutants du 119 restent mobilisés pendant la crise. Il n’y
aura pas d’interruption du service.
L’ensemble de l’équipe du Groupement d’intérêt public enfance en danger (GIPED) continue de à
travailler en étroite collaboration étroitement avec les Cellules de recueil d’informations préoccupantes
(CRIP) des conseils départementaux.
Adrien Taquet appelle à nouveau chacun à redoubler de vigilance pendant cette période, et à composer
le 119 si l’on est témoin, même auditif, même dans le doute, de violence commise sur un enfant, quelle
que soit sa nature. Il s’agit d’un geste simple et qui peut sauver la vie d’un enfant. Cela vaut également
pour les enfants et adolescents confrontés à une telle situation pour eux-mêmes ou pour un autre mineur
en danger. L’appel, gratuit depuis tous les téléphones, n’apparaît sur aucun relevé téléphonique.
Une campagne de sensibilisation à la question des violences faites aux enfants du ministère des
Solidarités et de la Santé sera réactivée cette semaine, visant notamment à mieux faire connaitre le 119

Tél : 01 40 56 84 92
Mél : sec.presse.enfance@sante.gouv.fr

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